SALAR D’UYUNI

10 choses à savoir sur le salar d’Uyuni : 

  • C’est le désert de sel le plus vaste du monde.

3 658 mètres d’altitude et 10 582 km carré de superficie.

  • Il y a 40 000 ans, un lac gigantesque recouvrait cette région et au fil du temps une croute de sel s’est formé pouvant atteindre parfois 120 mètres d’épaisseur. 
  • C’est la zone la plus froide de Bolivie avec des températures variant entre 20 degrés le jour et -10 la nuit. Ne tentez même pas de prendre une douche le soir depuis votre auberge ! 
  • On ne peut pas vivre sur le salar Il n’y a pas d’agriculture possible. Entre le volcan et le salar, il n’y a qu’une petite bande de terre où les hommes font de l’élevage et où l’on cultive.
  • C’est le plus grand miroir naturel du monde lorsqu’il pleut, de décembre à mars. De quoi réaliser de magnifiques photos en jouant sur la perspective et la profondeur du champ.  Le secret d’une photo réussie est de poser son appareil photo au ras-du-sol et près de votre objet : kinder surprise, ray ban, jouet, paquet de cigarettes, peluches… 
  • C’est le plus grand gisement de lithium au Monde avec 5,5 millions de tonnes soit 40% des réserves mondiales selon l’institut d’études géologiques des Etats-Unis.  
  • Le sel est toute la richesse de la région. Avant celui-ci était transporté à dos de lama. 
  • Au beau milieu du salar se trouve une île, IncaHuasi, qui veut dire “Maison de l’inca” en queshua. Elle mesure environ 24 hectares et était auparavant une île sous-marine. Elle est recouverte de coraux et de cactus géants pouvant mesurer 10 mètres. 
  • Du haut de ses 5300 mètres le volcan Tunupa protège les éleveurs de lama et les cultivateurs de quinoa. Il semblerait même qu’il soit à l’origine du sel sur le salar selon la légende.
  • Enfin, on y trouve un hôtel construit entièrement en sel. Quand j’y suis allée, il n’existait pas encore car croyez-moi, je l’aurai testé ! Même le mobilier est en sel ! 

Il y a tout un tas d’agences locales qui organisent le tour du salar. La mienne n’existe plus, ça date !  Comment ça se passe ? C’est assez simple : vous partez en 4X4 depuis les villes d’Uyuni ou de Tupiza, plus au sud, pour arpenter la province du sud Lipez et découvrir le Salar. Ils fournissent toute la food et vous dormirez dans des lieux à plus de 5000 mètres dons soyez équipés d’une bonne polaire.  Autre point important, choisissez bien votre groupe de voyage. Je parle en connaissance de cause ! Pour info, je suis partie depuis Tupiza et c’est pas mal comme ça tu termines par le salar. 

Pour voir le Salar recouvert d’une fine couche d’eau, il vous faut vous y rendre durant la saison des pluies, à savoir en mars. Toutefois, renseignez-vous sur la hauteur de l’eau car lorsque celle-ci dépasse les 30 centimètres, une partie du Salar est fermée au public et il est alors très difficile d’y accéder.

Un des endroits les plus fascinants et des plus inospitalier de la planete

LA CITE DES INCAS

Je suis allée visiter la cité des incas en 2010. 

10 ans déjà ! Pour autant, les souvenirs restent intactes : 

  • Les 700 marches à monter jusqu’à l’entrée du site, 4h du matin, frontale sur la tête, si vous décidez de le faire à pied. Je peux d’ailleurs vous assurez que vous accélérerez la cadence lorsqu’on vous dira à mi-parcours que les places sont limitées !!! 1H30 DE MARCHE. Bien évidemment, on peut mettre moins de temps que ça… Mais, entre l’irrégularité des marches, le manque de lumière et l’excitation qui consomme votre oxygène,  je trouve mon temps correct !
  • La brume sur les lieux du site. Et là, tu es ravie d’avoir monté 700 marches pour voir la cité dans les nuages. Je me souviens que notre guide nous répètait sans cesse que la brume partirait. Je ne le croyais pas du tout et pour autant il avait raison. C’est difficile à expliquer mais le soleil se lève effectivement. Et alors là, place à la MAGIE.  Tu t’interroges et tu te demandes tout de même, comment ils ont pu construire quelquechose d’aussi beau, d’aussi grand et d’aussi haut sans l’aide de roues ou d’outils en acier.
  • Le vertige qui te prend en haut du Huayna Picchu, surnommée la « jeune montagne ». Collée au Machu Picchu, le sommet offre une vue imprenable sur la cité.  Je me rappelle avoir été bloqué tout en haut, ne pouvant plus bouger de panique et de peur du vide. Il aura fallu attendre un guide pour m’aider à descendre, yeux bandés,  les quelques marches vetigineuses (cf photo), avant de retrouver mes esprits et continuer la descente seule.
  • L’émotion qui te submerge une fois sur les lieux.  C’était un rêve d’enfant que je réalisais. J’ai d’ailleurs versé quelques larmes. Mais, pour ceux qui me connaissent, c’est un classique. 

Bref, de beaux souvenirs gravés à jamais dans ma mémoire. 

Sinon, c’est bien aussi d’apprendre des choses sur la cité des incas, même si mes souvenirs sont passionnants ! Voici quelques notions historiques sur l’un des sites archéologiques les plus fascinants sur Terre : 

  • Perché à 2430 m, le Machu Picchu, en quechua « vieille montagne », est la 1ère attraction touristique du Pérou. La cité attire près de 800 000 visiteurs annuels. Son entrée est limité : 2500 entrées/jour afin de préserver le site. Ce chiffre risque d’ailleurs de diminuer dans le futur au vu de sa dégradation croissante. Lorsque j’y suis allée en 2010, le guide évoquait déjà une fermeture de la cité d’ici 20 ans…
  • Le site du Machu Picchu se compose d’une zone urbaine (Temple du Soleil, mausolée de l’Inca…) et d’une zone rurale (cultures en terrasses, murs de pierre minutieusement assemblés… ). Sa fonction reste un mystère pour les archéologues : lieu cérémoniel, forteresse militaire ou encore lieu de retraite pour la noblesse ? A vous de choisir.   
  • Abandonné lors de l’effondrement de l’empire inca, le Machu Picchu a été oublié durant des siècles. Ce n’est, qu’au début du 20ème siècle, qu’un professeur de Yale, Hiram Bingham, rendit publique l’existence du site en 1911. Pour la petite histoire, et surtout pour les fans d’Indiana Jones, Steven Spielberg s’en serait inspiré pour imaginer le héros des  » Aventuriers de l’Arche perdue« . 

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Machu Picchu fascine les scientifiques, les historiens et les touristes qui viennent, des quatre coins de la planète, explorer l’un des plus grands vestiges laissés par la civilisation inca.  Alors, prêts pour la visite ?

Dernière chose, je n’ai pas pu faire le trek mythique du chemin de l’Inca, faute de timing et de budget, mais j’aurai adoré le faire. J’ai croisé beaucoup de personnes lors de mon voyage en backpack solo du tour de l’Amérique du Sud qui m’ont partagé leur expérience et montré leurs photos incroyables qui faisaient rêver même si ça avait l’air crevant aussi. Attention, il faut s’y prendre longtemps à l’avance. 

Pensez à vous faire tamponner le logo du Machu Picchu sur votre passeport. C’était à l’accueil à l’époque.